20 janvier 2024, Payzac

Cette sortie a rassemblé par une belle journée hivernale 10 membres de la SGA. 
Nous avons découvert le matin  un site d’extraction de meules dans les grès du trias avec Colette Veron.
Puis Maryse Aymes nous a présenté des singularités architecturales de Payzac, avant de nous faire découvrir une tuffière et enfin le contact entre les grès du trias et le socle..

Près d’un hameau de Payzac, les grès du Trias inférieur sont très grossiers avec une granulométrie de plusieurs millimètres .
Des tentatives d’exploitation de meules ont pourtant été faites sur des diamètres de presque 1,50m…

Le hameau des Chanels témoigne de la richesse ancienne des habitants fondée sur la vigne, l’olivier et le ver à soie. Une source captée est couverte d’une voute et a gardé sa pompe manuelle ancienne. Le vin est évoqué par plusieurs plioirs lithiques pour les bois de tonneaux.

Le chemin du hameau de Bres depuis le hameau des Chanels circule sur les grès du Trias. Mais une tuffière s’y développe. La végétation bryophytique fait précipiter les carbonates venant des niveaux dolomitiques du trias moyen, en tufs calcaires ou travertins. Le mot « tuf »  s’applique plus ici ou ils sont très poreux, et sont incrusté des végétaux, que lorqu’ils sont formés de lits réguliers formés par précipitation chimique et qualifiés alors de « travertins ».
Une végétation typique de ces suintements avec la capillaire de Montpellier / venus (Adiantum capilis-veneris L.) est présente.

 

Plus bas topographiquement, nous avons visité le hameau de « La Mérigue » en cours de restauration par l’association « Reste » spécialisée dans les chantiers de restauration de murs en pierres sèches.
Il est situé sur la limite du socle représenté par des schistes, et du Trias avec des grès grossiers.

La restauration des murettes se fait à partir des schistes locaux.

Ceux ci évoluent parfois vers des gneiss avec des exudats de quartz qui parfois sont d’une taille qui fait penser à  des filons.

Daniel NARDIN
25 janvier 2024